D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les dictionnaires.
Bon, petite, déjà, je faisais partie des élèves qui jubilaient les jours de dictée. L’orthographe a toujours été facile pour moi. Je mémorisais l’écriture des mots sans même y penser. J’ai conscience de la chance que cela représente, encore aujourd’hui. Eh oui, pratique pour une rédactrice-correctrice !
D’où ma passion pour les dictionnaires. Ces gros volumes lourds et encombrants contrastent avec la finesse et la légèreté du papier qui compose les pages. D’abord chercher un mot. Le trouver. Lire celui du dessus, celui du dessous. Passer à une autre page. Suivre une idée et chercher un autre mot. Les minutes s’égrènent au fil des pages du dictionnaire.
Rien de surprenant donc, à l’âge adulte, d’avoir fait le choix d’un métier qui m’offre l’occasion de côtoyer les mots au quotidien. Et mon expertise avec Le Point final ne m’empêche pas d’avoir encore recours au dictionnaire. Bien au contraire ! Jamais bien loin de mon bureau, il se trouve sur mon étagère, mais aussi dans les favoris de mon navigateur Internet, sans oublier l’application dans mon téléphone.
Ma préférence va aux éditions Le Robert qui me suivent depuis de longues années maintenant. Mais en bonne ancienne journaliste qui se respecte, j’aime vérifier mes sources et je consulte souvent plusieurs dictionnaires pour comparer les usages de la langue française.
Et vous, c’était quand la dernière fois que vous avez ouvert un dictionnaire ⁉️
